« Il y a bien des années, ce quadrupède ou lézard était sur toutes les tables… » (Bengt Anders Euphraise, 18e s.). Longtemps chassé pour sa chair et naturalisé, l’iguane des Petites Antilles conserve aujourd’hui une forte valeur patrimoniale dans les esprits antillais. La Martinique, dont le nom caraïbe « Iouanacaera » signifie l’île aux iguanes, possède des populations parmi les plus menacées. En dehors de l’îlet Chancel, elles sont éparses et d’effectifs limités. Sur l’île, les premières mesures de conservation de cette espèce endémique des Petites Antilles ont été engagées en 2006.