La banane est une des principales productions agricoles des Antilles françaises. Or les bananeraies sont connues dans le monde comme vulnérables aux nématodes et charançons donc fortes consommatrices d’insecticides et de nématicides. Qu’en est-il aux Antilles ? En fait, tant en Martinique qu’en Guadeloupe, la consommation de ces produits a fortement baissé ces dernières années et continuera à le faire. Pourquoi, comment ? Quels étaient les problèmes, quelles sont les solutions trouvées et en cours d’étude, méthodes alternatives ou produits nématicides et insecticides ? Réponses ci-après. À noter que ces solutions, bénéfiques à l’environnement, peuvent aussi servir la filière banane antillaise face aux « bananes dollars ».
Banane antillaise, les méthodes de culture évoluent, n°584 (12-16)