Autrefois les Antilles abritaient la plus grande variété endémique de psittacidés du monde (aras, perroquets et perruches). Aujourd'hui cette région se plaint de niveaux d'extinction très élevés, Les aras , perroquets et perruches originaires de la Martinique et qui habitèrent l'île, font partie de ces races éteintes. Les trois espèces furent éradiquées après l'arrivée des europpéens dans les années 1600. Récemment, une requête a été soumise à la Direction de l'Environnement (DIREN) dans le but d'introduire les perroquets du genre Amazone à la Martinique. Cette requête, qui présente un scénario intéressant de réhabilitation de l'écosystème, doit cependant être considérée avec une extrême prudence car le lâcher de perroquets signifie l'introduction d'espèces non indigènes plutôt que la réintégration d'espèces locales dans leur habitat antérieur. Il n'existe pas encore de erroquets adaptés exclusivement aux forêts martiniquaises et, en tant que telle, leur écologie présente un risque d'être significativement altérée.